La Voie naturelle
Développement personnel, bien être, spiritualité…

Jean-Marie Paglia

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LA VOIE DE L'HUMANITÉ (livre 3)

Copyright © 2014 - JM Paglia

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Synopsis

Ce livre est un dialogue avec un vieux sage qui symbolise la connaissance acquise par l'humanité. Où va le monde ? La pensée objective n'évite pas les errements incessants de la société humaine. Notre existence est une lutte contre le mal externe et contre nos démons internes. Nous possèdons une clé, notre propre énergie, qui est la même que celle du monde. Nous agissons selon des fonctions innées, mais elles se corrompent au contact des expériences négatives. Analyser nos schémas de comportement pour y remédier ouvre la voie de la vertu. Des méthodes connues nous mènent à retrouver notre pureté originelle, qui est le lien avec l'Origine de l'univers. Se défaire des exigences de l'ego fait vibrer notre Žénergie en harmonie avec le domaine céleste. On retrouve ainsi le contact avec les vertus de la Source, qui sont la bienveillance et la clarté universelles. Cette évolution résout la dualité du bien et du mal, elle est la réalisation d'une vie réussie, ainsi que notre moyen d'aider le monde.

 

EXEMPLES  DE  THÈMES ABORDÉS

3. Limites de la pensée objective.

5. L’apport de conscience fondateur.

10. Le Qi est la source de la spiritualité véritable.

13. Le problème du mal.

18. Vision unifiée du bien et du mal.

22. Gros Bedon, monde humain, monde diabolique.

24. Nature du Tao.

25. Présence du Tao.

32. La réincarnation.

34. Maîtrise de la sexualité.

35. Ego « intelligent » contre  harmonie sociale.

37.  La bienveillance innée.

41. Les Dantians.

43.  Principes généraux pour l’évolution.

44. Méditer au Dantian abdominal.

45. Les exercices de Qigong.

46. Connexion avec l’énergie du milieu environnant.

47. L’étoile polaire.

50.  La lutte contre un mal insurmontable.

52. Sur le long terme, états chroniques.

55. Observances historiques.

56. Savoir gérer les émotions.

58. Méditer au Dantian moyen.

60. Vivre l’amour inconditionnel.

61.  Petit soi et grand soi, fusion avec l’univers.

64. Les trois sphères de l’univers.

65. Au-delà du bien et du mal.

66. Le Ciel et le Bon Dieu.

67.  Vivre le moment présent, nous sommes conscience.

69.  Au-delà de la logique. Grandir dans  l’esprit.

71.  Le lien, sans les mots.

72.  Être uni à l’Origine sans le savoir.

73. La méditation au Dantian supérieur.

74. Le passage harmonieux.

78. La communication extra sensorielle.

79. Interconnexion mystique.

80. L’or véritable.

81. Aider le monde.

Aperçu

 

La spiritualité est notre voie d’évolution

 

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3. Limites de la pensée objective.

‒ La pensée objective nous limite au monde matériel, objectifié. De ce fait, elle nous place donc dans une situation incomplète qui implique la mise à l’écart des valeurs supérieures et surtout de l'univers spirituel.

La pensée objective se limite à percevoir de manière objective, c'est à dire qu'elle se limite à percevoir des objets. Les concepts qu'elle utilise (c'est-à-dire les idées, les mots, les symboles…) deviennent tous des objets dont le sujet se sépare. Même les notions les plus abstraites, en étant singularisées, sont formalisées, objectifiées et deviennent des choses. Cela est vrai pour tous les concepts, y compris ceux de la philosophie, de la littérature et des sciences. Ces concepts sont des objets.

En se fiant inconditionnellement à la pensée objective, les humains se placent dans une relation séparant le sujet et l'objet, et cela leur joue un méchant tour, à leur insu.

Les philosophes nous ont expliqué que nous ne pensons que par rapport aux objets, situation dramatique pour nous, car elle signifie que nous sommes circonscrits, enfermés, dans le seul monde matériel, ce qui entraîne des conséquences tragiques…

– Notre mode de pensée, notre mode de vie spontané sont donc la cause de nos problèmes. La pensée objective est divisive et privatrice, et en fin de compte elle nous conduit dans une impasse·! A ce niveau mental qui ne perçoit que la moitié des choses, nous devons renoncer à une vision complète et cohérente. Notre pensée stoppe devant un mur invisible….

… La pensée cartésienne, rationnelle et logique ne doit pas rester le seul principe, absolu et tyrannique, de notre fonctionnement mental. Elle est alors une camisole qui nous empêche de répondre à nos principaux besoins….

 

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9. Attractions matérielles et inspirations spirituelles.

‒ Si notre esprit porte en lui la solution à nos problèmes, il nous manque quand même la clé pour ouvrir le coffre du trésor. Sinon, pourquoi resterions-nous privés d'une meilleure vie·?

– Bien sûr, aimable princesse. La clé consiste à changer notre façon de penser. Il est nécessaire de sortir du simple raisonnement rationnel qui est exclusivement limité au monde des objets.

La clé dont nous avons besoin est elle-même une énergie spirituelle. Elle s'appelle l'intuition.

Les philosophes se grattent la tête dans leur tour d'ivoire car il manque des pièces à leur puzzle. Ils se demandent d'où viennent les intuitions qui dirigent la pensée et ils les assimilent à une sensibilité dérivée de la sensation ou de l’émotion ou du sentiment. De telles données sensibles proviennent effectivement du corps.

La pièce qui manque à leur puzzle est la même que celle qui manque aux scientifiques, c'est la connaissance de cette énergie vitale intelligente qui fait évoluer les créatures. Cette énergie contient des révélations intuitives, elles sont de l'information qui ne provient pas du monde terrestre, mais du monde spirituel. L'intuition ne trouve pas son origine dans la chimie des neurones, même si c'est là qu'elle se manifeste.

La pensée intuitive arrive comme un éclair de l’au-delà. Au-delà de la cloison objective qui nous entoure. La pensée intuitive est une décharge d’énergie non conceptuelle, ce n’est pas un objet, mais une énergie contenant l'information qui vient réparer, compléter et enrichir nos éléments mentaux, et cela nous fournit alors une solution, une idée entièrement nouvelle. Avant de nous parvenir, avant d’être formulée, elle n’est que pure énergie, invisible, sans couleur et sans définition, sans réalité objective…

 

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17. Le moi et l’ego.

– En fin de compte, l'attachement à notre propre entité individuelle, ou l'importance donnée à l'ego, est la cause de nos souffrances ici-bas·?

‒ Oui, et principalement de nos souffrances et réjouissances extrêmes. Lorsque notre conscience se limite à l'ego, le bonheur et la souffrance se définissent par rapport aux exigences de la personne individuelle. Cela forme un écran qui obstrue le chemin à suivre. Nous ne voyons pas que les souffrances sont un appel à trouver une meilleure existence.

– Vénérable vieillard, si je perds un enfant, il semble bien que ma souffrance sera à la fois légitime et inévitable.

– Aimable princesse, nous sommes inéluctablement liés aux conditions du domaine dans lequel nous habitons. Il y a des conditions auxquelles nous ne pouvons nullement échapper, de nombreuses difficultés à endurer. Cela fait partie de notre sort naturel.

Il est vrai aussi que plus nous nous élevons spirituellement, plus ces malheurs s'allègent et deviennent mieux supportables. La souffrance aussi est impermanente, et il existe des domaines supérieurs où la souffrance n'existe plus du tout…

 

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19. Le processus de création.

…Cette force créatrice, le Ciel, est la sphère d’énergie totalement pure, claire, légère, imperceptible. Le domaine le plus yang, qui est toujours non manifeste. Nous ne pouvons le percevoir par les sens, il est toujours vide de toute matérialité et de toute forme.

− Un monde d’Esprit, de conscience, d’information déterminant les lois de l’univers, je conçois que ce monde subtil soit le vide, mais le Ciel ne peut pas être vide s’il est le paradis peuplé d’êtres surnaturels, d’êtres divins.

− Aimable princesse, les êtres divins ne sont pas différents du milieu qu’ils habitent. Ils peuvent avoir une existence, une énergie, une conscience propres, en état fusionnel avec l’Esprit originel.

Si un être céleste par exemple, regarde une touffe d’herbe, un arbre ou un rocher, il n’est pas différent de ce qu’il regarde, il est la touffe d’herbe, ou l’arbre, ou le rocher. Tout comme dans l’intuition, la question n’est pas différente de la réponse, elles sont toutes deux dans l’immédiat.

Le Ciel est en dehors du temps et de l’espace. Les êtres qui s’y trouvent vivent dans la condition de non localité, ils peuvent être partout et n’importe où selon leur bon plaisir. On dit à juste titre, des êtres divins.

− Etrange, s’ils sont hors de l’espace, comment peuvent-ils voyager!

− Evidemment, c’est dans notre monde à nous qu’ils voyagent. Le Ciel est inséparable de la Terre, il engendre le monde spirituel terrestre et le monde matériel, en continuité et sans coupure.

− Quel monde étrange, un monde immatériel, un monde de conscience, hors du temps et de l’espace, qui génère tout l’univers. Comment se passe cette transformation·?

− Lorsque le non manifeste engendre le manifeste, l’information consciente (Qi Esprit) se convertit en Qi (énergie physique) puis le Qi se convertit en matière grossière. Ainsi le Qi originel est-il le Qi de toutes les substances de l’univers, il apporte à chaque chose distincte la forme propre qui est la sienne grâce à l’information qu’il contient.

L’Esprit originel engendre des milliards de galaxies, des milliards de formes de vie, le monde matériel, ainsi que notre monde spirituel autour de nous, qui demeure inobservable…

 

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32. La réincarnation.

− C’est le parcours de la réincarnation. Comment se passe-t-il·?

− Nous sommes nous-mêmes constitués d’une double nature.

Notre nature essentielle est notre nature yang, c’est-à-dire l’esprit d’origine céleste en nous, yuan shen. Il reste attaché à notre lignée au cours de nos réincarnations, et se réincarne dans des corps humains différents au cours des siècles.

Notre deuxième nature est notre nature yin, c’est-à-dire notre composante d’esprit terrestre, qui est le corps physique, la vie qui l’anime, (et plus précisément la force sexuelle.)

Quand nous mourrons, l’esprit originel disparaît dans le monde spirituel inférieur, qui est totalement yin. C’est une période d’attente et de mise à jour pendant que passent, en général, trois générations. La qualité de ce que nous sommes au moment de mourir détermine ce que sera notre prochaine existence.

Lorsque la période de latence est terminée, l’esprit a retrouvé un degré de très haute pureté yang, il peut renaître et dès sa formation dans le sein maternel, le fœtus porte les schémas d’adaptation pour réussir sa progression dans une nouvelle existence.

− Qu’en est-il de notre nature yin dans la réincarnation·?

− Notre deuxième nature est notre composante terrestre, qui est le corps physique, et la vie qui l’anime. Cet esprit est notre vie matérielle, qui est une vie éternelle car éternellement renouvelable.

Au moment de la mort, les capacités sensorielles et la conscience mentale ordinaire cessent de fonctionner et sont absorbées dans la conscience mentale subtile. Cet esprit extrêmement subtil porte les empreintes de nos actes.

Lors des réincarnations, nos caractéristiques de personnalité et notre fréquence vibratoire se transmettent aux descendants.

Chacun de nous fait partie d’une lignée qui se perpétue. Il est même possible de contacter des ancêtres en méditant. Chacune de nos existences peut affecter sept générations.

Le but de la réincarnation est d’atteindre le point d’intégration grâce auquel le cycle des renaissances se terminera. Cette réalisation se fera au bénéfice de toute la lignée.

− Par conséquent, la voie d’évolution consiste à réunir les deux parties de notre nature. Comment cela correspond-il à une migration vers la vie immortelle·?

− Nous devenons un esprit yang pur, (Yang shen·: shen signifie esprit, conscience) du moment que l’esprit originel et l’énergie du corps sont réunis et ne forment plus qu’un. Il faut cultiver son esprit originel jusqu’à ce qu’il soit totalement réuni avec l’esprit originel total, on passe alors dans le monde spirituel pur, le paradis immatériel hors du temps et de l’espace.

− Que signifie réunir le corps et l’esprit·?

− Le corps est notre nature humaine imparfaite·: celle qui est obsédée par le savoir intellectuel, par les sens, par la passion, par la cupidité... Il faut maintenant voir comment entretenir une vie physique parfaite qui pourra fusionner avec l’âme d’avant la naissance.

C’est ainsi que l’on peut générer un être spirituel complet.

 

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36. L’intégrité morale.

− Il y a dans notre âme une partie qui ressemble à un marais d’où montent des brumes.

Cela concerne notre nature et pulsions animales, les émotions négatives.

C’est la racine de l’esprit du mal. Il se manifeste comme l’attachement aux plaisirs des sens et la force de l’émotion.

Mais le plaisir est toujours éphémère, il ne dure pas. «·Il est fuyant comme une ombre, si on veut l’attraper, il n’existe plus.·» Quand on ne cesse de courir après le plaisir, on ne peut pas s’en saisir, mais lui nous attrape et nous devenons esclaves. La complaisance envers les sens devient un attachement que nous ne maîtrisons plus.

La dépendance envers les émotions, par exemple les coups de colère, se traduit par une suite de hauts et de bas, c'est la vie dans la souffrance, la tristesse.

L’esprit du mal, c'est aussi la perte des repères fondamentaux, la perte du sens moral. L’ignorance des exigences, le manque de principes.

Cela comprend le matérialisme, l’entêtement, la dysharmonie.

– Notre culture insiste trop sur l'émotion. Elle en fait un style de vie à rechercher. Finalement l’émotion épuise notre énergie.

L'émotion n'est pas mauvaise en soi. Vouloir la réprimer est aussi mauvais que de trop s'y abandonner. Le mieux est de tenir l’équilibre, et limiter ainsi l’émotivité.

Il serait une bonne pratique de limiter volontairement les écarts d’émotion à quelques minutes.

− Le moyen pour ne pas rester à la merci des passions malheureuses, nous l’avons déjà acquis en développant des liens harmonieux envers les autres, en éliminant l’ego. Une conscience morale élevée apparaît tout naturellement. Nous retrouvons de bon gré notre sens d’intégrité, et c’est alors la droiture qui commande spontanément notre action.

La droiture est donc l'une des cinq vertus empreintes dans notre mental, comme des archétypes constituant notre modèle d'adaptation.

 

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44. Méditer au Dantian abdominal.

Dans notre sphère relative (celle de la dualité) l’espace spirituel ne peut pas exister sans la terre, et notre âme ne peut pas exister en dehors de la présence du corps. Avant même la réincarnation, les deux se trouvent liés ensemble.

L’esprit et l’essence du corps forment un tout duel. Quand on dit «·essence,» on parle d’une réalité à l’état d’énergie, c.à.d. pas manifeste, mais qui en s’exprimant fait apparaître une substance perceptible ou matérielle. Et c’est l’essence du corps qui permet à l’esprit de se développer. Le développement spirituel doit donc débuter dans sa nature matérielle pour se hisser vers sa nature céleste.

Afin de dépasser la condition d’humain mortel (assujetti à la réincarnation) il est nécessaire de transformer le corps physique mortel en un corps subtil immortel. Ce corps subtil demeure associé à l’esprit, formant ainsi un être uni au-dessus de la dualité. Selon leur degré d’évolution, il existe plusieurs catégories d’immortels, certains vivent dans le monde terrestre, d’autres dans le monde astral (espace sidéral,) ou d’autres encore dans le monde divin, hors du temps et de l’espace.

‒ C’est pourquoi le travail sur soi commence toujours par la méditation sur le Dantian abdominal, le centre où s’accumule l’énergie «·yin», qui correspond à celle de la terre.

‒ Là se cultive notre «·essence·» (jing.) Elle représente la force physique, la vigueur sexuelle, l’essence vitale de l’être, qui est permanente dans les cieux à l’état subtil, qui donne vie et structure au corps lorsqu’elle se transforme en substance sur terre.

C’est l’énergie du Dantian abdominal. On la fait croître dans ce Dantian en concentrant l’attention et la respiration au centre du Dantian pour faire le plein.

Par ce procédé, notre énergie sexuelle ordinaire se raffine peu à peu en une énergie supérieure. Il s’agit de «·l’essence·» en son état latent, c'est-à-dire avant qu’elle ne soit exprimée sous forme de désir.

Au départ, cette énergie est dense, épaisse comme les sécrétions liquides, mais la méditation peut concentrer suffisamment de chaleur du cœur (présence de l’attention mentale) et des reins (chaleur sexuelle) qui transforment ce liquide en «·vapeur,» c.à.d en Qi, l’énergie de vitalité générale (la force qui anime tous les organes.) Cette transformation produit une qualité d’énergie plus élevée, mais les deux sortes d’énergie sont interdépendantes, l’une peut se transformer en l’autre et réciproquement selon les besoins. Lorsque «·l’essence·» (force sexuelle) est abondante, le Qi est aussi en état complet. La vigueur sexuelle se développe grâce à la vitalité générale. Aucun développement spirituel n’est possible sans abondance de Qi.

 

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63. Evocation de l’au-delà.

− Daoheart écrit que l'union avec le cœur universel nous place dans un état·:

« Au-delà de toute souffrance, inquiétude, confusion, conflit, crainte, fixation, désir et maladie, nous fait vivre dans un moment présent paisible, lucide, flexible, clair, égal, harmonieux, naturel et libre. Le soi véritable est une source de compassion vraie et d'amour universel qui s'étendent naturellement et inconditionnellement pour transmettre du bien-être, du bonheur et de l'harmonie à l'humanité.»

‒ En visitant des monastères, et même ailleurs, j'ai effectivement rencontré des femmes et des hommes habités par cette bienveillance d'un autre monde. Pour le reste d'entre nous, cela demeure le défi de toute une vie, encouragés que nous sommes par les progrès que nous ressentons. Il convient de continuer patiemment, car le développement spirituel ne s’arrête jamais.

 

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64. Les trois sphères de l’univers.

… L’amour inconditionnel est ce qui recolle ensemble les deux morceaux de la dualité.

Vénérable vieillard, comment se passe le mécanisme de cette transformation·?

…‒ Maître Wudang Chen l’explique clairement·:

« Retrouvez l’unité à partir du démon.·»·«·Illuminez le démon en vous pour qu’il voie la lumière, c’est plus puissant que n’importe quelle technique pour tuer ce démon. »

« Dieu a créé le diable. Le diable, c’est l’obscurité. Pour vous débarrasser du diable, restez dans la lumière. Restez attentif à la petite lueur dans l’obscurité. La lumière augmentera. Faites voir au diable qu’il porte en lui de la lumière. Aucune force n’est nécessaire pour le convertir.·»

« Dieu et le diable sont simplement deux aspects de la nature humaine »…

…− Chaque fois que nous pensons à Dieu, nous suscitons le diable, et chaque fois que nous pensons au diable, nous affirmons le bon Dieu. Ainsi restons-nous ancrés dans notre sphère, ainsi poursuivons-nous sans fin un combat qui n’a pas d’issue….

 

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65. Au-delà du bien et du mal.

…‒ Dépasser l’ombre et la lumière, trouver une unité au sein des oppositions, ce n’est pas faire un impossible mélange·?

…− Ce n’est pas un mélange, mais une réabsorption. En développant en nous la pure énergie yang de la source originelle, nous devenons capables de transformer la partie de nous-mêmes qui appartient à la sphère négative.

Grâce à la parcelle divine de notre cœur, nous attirons la pure énergie yang de la source, qui dissout l’énergie malsaine. Notre énergie yin impure se dissout dans la substance lumineuse d’où notre essence corporelle est issue. C'est-à-dire qu’elle s’intègre dans l’énergie source antérieure à la manifestation.

…− Il serait utile d’avoir un exemple sous les yeux…

 

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